
Un vide sidéral intérieur
Parfois interrompu par le brouhaha du monde
Ronge peu à peu le corps et l’esprit.
L’indicible absence creuse et ébranle
L’entièreté de l’esprit brisé.
Le souffle haletant et affaibli
Vulnérable et fragile
Le corps et l’entendement s’effondrent
Chaque jour, chaque heure,
Chaque minute, chaque seconde.
Les sens ont perdu leurs éventail de couleurs
Imposant une gymnastique d’équilibriste
Sans cesse englué dans une métamorphose.
Le répit s’estompe
Faisant place à l’oppression intérieure
Qui plonge l’âme dans l’expectative
D’un avenir apaisé et serein
Dénué de peurs et d’angoisses.
Ne serait-ce pas le signe d’un cheminement
Autant escarpé que solitaire
Qui visite les noirceurs et les lumières
Les profondeurs et les avanies
De la condition humaine ?
Le ying et le yang de l’humanité
La samsara de la terre Mère ?
Il ne reste qu’une certitude…
Celle de la présence d’un amour inconditionnel
Que seules les âmes souffrantes
Peuvent effleurer et ressentir
Dans ce vide sidéral intérieur.
@hannacelya, le 22 juillet 2025
