
Au bout de mes pas,
Une fraction de seconde irréelle
Les souvenirs, mais les rêves aussi
Se sont bousculés dans un tohu-bohu assourdissant.
Au bout de mes pas,
Le temps s’est figé, l’espace d’un instant
Le temps de maturation a pris ses quartiers
Pour accueillir une insoupçonnable floraison printanière.
Au bout de mes pas,
Le paysage esquisse dans la brume matinale une toile fleurie
Une nature enchanteresse et mystérieuse
Parée de stigmates temporels métamorphosés en joyaux.
Au bout de mes pas,
La vie s’allongera sereinement
Recueillant l’inépuisable concert
De ce monde surprenant et bouillonnant.
@hannacelya, le 8 septembre 2025
