Le cœur brisé
Plongée dans le silence
De la nuit
D’où s’évaporent
Les larmes du corps
Et s’égrène le chapelet
Du désespoir.
Un cri
Une rage
Une douleur
Extirpés des tréfonds
Désertiques de l’âme
Le vague envahissante
Et bienfaisante
De la lueur du matin
Promesse d’un lendemain
De tendresse.
La course au bonheur
Reflet du leurre
Portée par l’impatience
D’un monde perverti
Happé par l’ignorance
Gageure de la tranquillité.
Le fantôme de l’horreur
À revêtir ses oripeaux
Pour mieux s’insinuer
Dans les crevasses
De l’imaginaire perturbé.
Le périple s’achève
Dans un univers
Baigné de lumière
Qui irradie le pauvre hère
Délesté de ses colères
Et de ses misères
Dans le chaos du destin.
12 février 2018
@Hannacelya