Tapies dans les draps étoilés
D’une nocturne hivernale
Les symboles de ta Présence
Orchestrent la symphonie du paradis.
Les plongées dans les silences
D’une nuit agitée par les souvenirs
Dévoilent les maux dits
Ensevelis dans les limbes mémorielles
D’un rude vécu.
Le chagrin a désormais fait son nid
Dans les méandres des insomnies
Compagnes de nuit
Des âmes angoissées.
La lenteur des heures
Prolonge le calvaire des torturés
Qui guettent l’épreuve de l’aube
Dans un sursaut de survie.
Puis, dans le timide renouveau
Délesté de ces tristesses et de ses peurs
L’aventurier épuisé par ses cauchemars
Redécouvre la douceur de la lumière
Qui enveloppe son manteau usé
Par les intempéries de la sourde colère
Née des blessures de la vie.
Ainsi s’élève des nocturnes
La mélodie de la re-naissance
Figée dans l’immortalité du Souffle.
@Hannacelya, 9 février 2019