
Se laisser aller
Se laisser balader
Dans un monde à l’envers
Dans un monde de travers.
Se laisser conter
Se laisser raconter
Dans le froid virtuel
D’une osmose cruelle.
Abandonner le passé
Rêver le Sublimé
Dans le chaos de la violence
Des temps en transe.
Éclairer les cœurs noircis
Noyés dans les affres du vice
Endormis dans la tiédeur
D’une indicible peur.
Se lever et retomber
Dans un l’ivresse de la vie
Tourbillonnant dans les scories
D’un bonheur enseveli.
Debout cœur meurtris
Dans l’insondable souffrance fertile
S’ouvrent les bourgeons timides
D’une découverte subtile.
@Hannacelya, le 18 mars 2019