
Avec insolence
L’absence s’est installée
Sans bruit
Dans une douleur consciente.
La voilà qui rampe
Insidieuse et pénétrante
Dans les plis de la pensée.
Elle envahie l’esprit
Met à rude épreuve
Un corps déjà fatigué
Par les assauts de la vie.
L’absence tance les dernières velléités
Qui tentent de résister à l’anéantissement.
Sentir le chagrin
Envahir peu à peu
Le couloir du courage
Entamer peu à peu
Le reste d’imagination.
Se forcer à penser
Que ce n’est qu’un passage
Un nuage gris
S’évertuant à cacher
Le soleil de l’espérance.
Peine perdue !
L’absence gagne du terrain
Ravine les profondeurs du cœur
Écorche l’âme
S’apaise…
Pour mieux reprendre.
@Hannacelya, 26 octobre 2020