
Il est des jours
Où la gorge serrée
L’esprit flou et mouvant
Les maux se bloquent
Et résistent à la force des mots.
J’entends ici et là
La cloche du renouveau
En m’agrippant aux prières
Et aux méditations
Qui rythment le temps.
L’agonie se fait sentir
Bien au-delà du pré-sentiment
Et envahit l’atmosphère pesante
D’une vie en morceaux
Et d’un destin contrarié.
Les spasmes de la tristesse
Enchevêtrés dans la toile
Des souvenirs envahissants
Anéantissent toute tentative
De revoir, un jour, la lumière.
La solitude et l’angoisse
Se partagent le quotidien
Et assemblent les heures
Qui s’écoulent en silence
Au fil du destin.
Un temps sans frontières
Qui ouvrent les portes
D’un au-delà fantasmé
Signe d’un appel
Au dépassement de soi.
Dans une persévérance indicible
Les sillons de la douleur
Creusent cette terre désertique
Asséchée par la vive brûlure
D’une vie écorchée.
@Hannacelya, le 17 janvier 2022