Elle se pose délicatement
Sur les épaules voûtées
Caressant l’âme ensanglantée
Des éprouvés de la vie.
De son souffle apaisant
Elle balaye les incertitudes
Elle agite les fibres de la beauté
Révélant l’intime conviction
D’une beauté fragile.
Le miroir des turpitudes
Se brise, dispersant les épines du malheur.
Tournée dès l’aube
Vers cette lumière attirante
Dansant en reflet
Dans le cœur souriant.
Le ciel noirci par les tempêtes
S’élance vers cet espoir lumineux
Déniché au creux de la vie
Déniché au creux de l’extrême souffrance.
@Hannacelya
10 octobre 2017