À toi,
Qui lance tous les soirs
Ton regard embué vers les étoiles
Dispersées dans le firmament
Du désespoir
Qui étreint
Le cœur éteint.
Tu cherches
Dans le noir de la détresse,
Tu trembles dans le brouillard
De ces matins froids
Qui couvrent de givre
Les rêves sombres
D’un esprit torturé.
Dans la désolation
D’une solitude inconnue
Tes pas s’enfoncent dans le marasme
De la confusion.
Le chant de l’exilé
S’élève alors dans le silence
Du spectacle céleste,
Le son envoûtant du chant des anges
Qui égrene sans lassitude
Les hauts faits de l’amour
Qui ont façonnés
La dentelle de ton destin
Console et enveloppe ton petit coeur
Dans un cocon de douceur
C’est alors
Qu’un éclair sonore
Réveille le souvenir
D’un trésor,
Que l’inconcevable réalité avait enseveli
Dans le torrent des larmes d’une mère
Fragmentée.
1er juin 2018