Un jour
La traversée du désert
Les pieds dans le Shéol brûlant
Un jour
C’est le brouillard
Qui envahit de sa brume
Les récifs de l’Horeb
Un jour,
C’est la pluie
Qui devance la tempête
Jours après jours
Le soleil transperce
Les mystères enfouis
Qui somnolent
Dans les mélancolies.
Puis… un jour
Dans la douceur des heures
Là… devant… le regard perdu
Dans l’envoûtement de la mort,
S’élève le murmure des anges
Qui susurre dans le silence
Un message d’amour
En ouvrant la porte du jardin d’Eden
D’où exhalent les senteurs
D’un bonheur
Qui s’était évanoui.
3 juillet 2018