Comme toutes les aurores
Les âmes bercées par le sort
Accueillent sans détours
Les promesses du jour.
Les ouragans se sont tus
Pendant que le souffle du vent
Venu d’ailleurs
Annonce la trêve tant attendue.
La trêve du calvaire
Qui sans cesse
Tournoyait dans l’air
Du séisme destructeur.
L’ombre tenace de la tristesse
S’estompe en tronquant
Son costume de mort
Pour une aube de fleurs
Signe du bonheur
Qui sourit sans triomphe
Aux jours meilleurs.
@Hannacelya, 15 octobre 2018