Refuge

img_2530Comme toutes les aurores

Les âmes bercées par le sort

Accueillent sans détours

Les promesses du jour. 

Les ouragans se sont tus

Pendant que le souffle du vent

Venu d’ailleurs

Annonce la trêve tant attendue. 

La trêve du calvaire

Qui sans cesse 

Tournoyait dans l’air

Du séisme destructeur. 

L’ombre tenace de la tristesse

S’estompe en tronquant

Son costume de mort

Pour une aube de fleurs

Signe du bonheur

Qui sourit sans triomphe

Aux jours meilleurs.

 

@Hannacelya, 15 octobre 2018

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