Il y a des matins mélancoliques
Il y a des soirs nostalgiques
Il y a vos visages, vos images
Qui tournoient sans cesse
Dans la solitude d’une souffrance profonde.
Blottie dans la pénombre des souvenirs
Les larmes retenues inondent
Le cœur desséché par la brûlure
De l’absence.
L’absence
Ce vide sidéral
Remplace les éclats de rire
Qui d’antan raisonnaient
Dans les coursives de la vie.
Le temps ne s’est pourtant pas arrêté
Il s’enfuit dans les bruissements timides
Des rythmes cadencés du quotidien.
Le quotidien, ce chemin inconnu
Qui révèle au détour d’une rencontre
Improbable et désirable
La richesse du courage
Fidèle compagnon de voyage
Qui désormais tisse dans les sillons
De la nouvelle œuvre de vie
Les stigmates du malheur
Et les pansements du bonheur.
@Hannacelya, le 18 octobre 2018