
Tous deux
Visages de la nature
Parcouraient la terre des combattants
Dans un déluge d’eau
De feu nourrit par l’air
Dans un bruit de métal broyé
Anéantissant le bois de La Croix.
Tous deux
Compagnons de voyage
Dans la tourmente
Comme dans l’espérance
Parcourent au gré de l’imaginaire
L’espace libéré par les souffrances.
L’instant magique de l’unicité
Dans une éternité révélée.
Mystère de l’enchantement divin
Que seule la traversée du désert enseigne.
Tous deux
Dans le silence des premières heures
Jaillissent à travers les embruns matinaux
Pour caresser les cœurs meurtris
Leur transmettant la force du courage
La beauté de la vie
Quand elle emprunte les chemins de traverse
Qui mènent au bonheur.
Tous deux
Visages de l’humanité
Dans sa réalité
Libres comme ces oiseaux
Qui le matin
Chantent déjà la joie de vivre
Dans un élan de gratitudes
Privilège des fleurs éternelles
Qui envahissent le jardin des poètes.
@Hannacelya, 13 avril 2019