
Des entrailles de l’enfer
Émergent les temporalités
Qui mettent en émoi
Le rythme désordonné
D’une vie tranquille.
Paradoxe éternel
Équinoxe inévitable
Compagnons fidèles
De l’âme véritable.
Du brasier s’élèvent
Les flammes purificatrices
Qui épongent dans le secret
Les larmes de désespoir
Du cœur à jamais blessé.
Du fond du cratère
S’échappent
Les lamentations du supplicié
Qui se morfond dans les meurtrissures
D’un deuil inachevé.
Les astres se réunissent
Dans un ciel complice
Pour délivrer sans tarder
La missive d’une destinée
Haute en couleurs
Celles de l’arc-en-ciel
Qui unit le ciel et la terre
Dans une osmose inaltérable.
Dans la petitesse
S’épanouit la grandeur
De l’âme reconnaissante
Envers l’Univers
Le Régisseur du mouvement
… Celui de la vie et de la mort.
@Hannacelya, 17 juillet 2019