Pêcheur d’âmes
Les nuages qui assombrissent
Le temps d’un instant
Le temps d’une saison
Masquent l’azur chaleureux
D’un bonheur inconscient.
D’un cœur meurtri
Par les aléas d’une destinée rêvée
Surgissent l’espérance et l’Amour.
Les secrets du silence
Qui arpentent les récifs de la désolation
Dissolvent les mirages qui s’étiolent
Dans les impétueuses bourrasques
Balayant la vacuité du verbe.
L’intemporel façonne le paysage
Et édifie les fondations
D’une nouvelle ère.
L’air d’une vie régénérée
Qui chasse dans la confiance
L’ombre de la mort
Qui telle une pestiférée
Déserte les terres fertiles
De la vallée des béatitudes.
Alors, l’âme rompue aux combats
Et aux illusions de ce monde
Libérée des turpitudes
Trouve le repos
Dans la contemplation de la magnificence
D’un monde résilient.
@Hannacelya, le 22 octobre 2019