Nocturnes

le

Au creux de la nuit
Lorsque le silence se fait profond
L’imagination s’évade
Au gré des souvenirs épars
Visite les temps oubliés
Là où la joie et la tendresse
S’entremêlent
Pour mieux chuchoter
L’hymne à l’amour.
Les cris et les pleurs s’éloignent
Pour ne laisser place
Qu’au vide de l’absence
Qui se fait tenace
Pour recomposer dans l’abandon
La toile de l’espérance
Soutien indéfectible
D’un univers désormais dépouillé.

Au creux de la nuit
La flamme fragile et délicate
D’un lumignon sacré
Témoigne dans les ténèbres
De la douce sérénité
Qui envahit les limbes
Des astres multiples
Traversant le ciel drapé
Dans son manteau scintillant.
Les possibles abordent
Les rivages d’un nouveau jour
Tant espéré
Tant redouté
Pour conquérir l’immensité
De la terre des heureux présages
Jusqu’ici insoupçonnables
Qui ont transpercé l’inconcevable.

Au creux de la nuit
Les silences fertilisent
Les rêves cachés
Qui, mués par la solitude
Parcourent les jours sombres
Dans une interminable langueur
Et exacerbent les affections.
Cette paradoxale solitude
Sourde et pénétrante
Prend forme et vie
Pour éclore aux lueurs de l’aube.
Les réminiscences du passé
Composent avec délicatesse
La trame des destins brisés
Dans l’intrépidité de l’intime
Pour accomplir les promesses
De la Sagesse inspirée.

@Hannacelya, le 8 juillet 2020

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