Un léger bruissement
S’immisce dans la langueur
D’une aube naissante
Tel un doux souffle
Qui caresse la flamme
Tremblotante
Qui tente d’éclairer
Les derniers soubresauts
D’une vie d’illusions.
C’est sans compter
Sur la beauté ineffable
Du monde émergeant
Dans un incessant renouveau,
Créateur d’un émerveillement
De l’âme qui a retrouvé
Dans son interminable voyage
Les rivages sereins du repos.

@Hannacelya, Février 2020