À mes princesses

C’est l’été
Les fleurs s’épanouissent
Sous le soleil naissant
Les jeunes gens s’ébaudissent
Dans les stridulations
D’une nature résurgente.
Dans le brouhaha de cette joyeuseté
Vous me manquez
Vous me manquez terriblement
Votre complicité taquine
N’est plus.
Nous ne pourrons plus chanter
Nous ne pourrons plus danser
Car le temps est suspendu
Aux souvenirs qui s’évaporent
Jours après jours.
Je revêts mon sourire
Pour dissimuler le chagrin
Qui me ronge peu à peu.
Nous ne pourrons plus rire
Nous ne pourrons plus délirer
Car vous vous êtes envolées
Vers des cieux plus cléments.
Intense est votre absence
Qui creuse dans mon cœur ravagé
Les sillons de la résilience.
Paradoxe indicible
Que seuls les blessés de l’âme
Peuvent saisir intimement.
La musique de la vie
Sèche mes larmes nocturnes
Et berce mon infortune
Creuset de mon énergie
Qui m’emporte vers un destin
Imprévu et serein.
Votre présence invisible
Est un contrefort vital
Pour poursuivre mes rêves
Qui eux ne se sont pas éteints.

@Hannacelya, le 19 juin 2021

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