À force de rêver,
Les cauchemars
Comme les nuages
S’évanouissent.
À force de rêver
L’aurore cède
Devant ces inoubliables nuits
Devant ces indescriptibles chaos
Qui ont signés ton envol !
À force de rêver
Je revois ton image
Refléter à travers
Le carreau de l’amour.
À force de rêver
De toi, de moi
De tes rires et de tes délires,
De tes souvenirs
Mais aussi de tes pleurs et de tes peurs,
De tes malheurs !
À force de rêver
De ton inoubliable sourire
Qui a toujours insufflé une énergie
Pour créer la joie,
Pour esquisser la malice avec délice,
Souvent non dissimulée,
Pour dessiner un bonheur
Que d’une main fébrile,
Je me complais non sans délectation,
À psalmodier
Pour gambader à nouveau
Sur le chemin des Anges
Gardiens fidèles
Nouveaux compagnons de la vie.
À force de rêver
L’âme chante à nouveau
À force de rêver,
L’âme
danse à nouveau !
À force de rêver,
Je vis.
Colmar, 14 avril 2017