Du ciel bleu azur
Se dessine l’espoir
Dans l’imaginaire décousu.
Une trêve inattendue
Balaye les frustrations
Et apaisent les blessures.
Plus rien comme avant
La tempête a balayé
Le bonheur supposé.
L’ouragan bruyant
A dévasté les certitudes
D’un monde meilleur.
Et pourtant,
Le rivage saccagé fait toujours face
A l’horizon des promesses.
Et pourtant,
L’amour brûlant
Attise toujours les soubresauts
De l’agonie des sentiments.
Les carcans de la tristesse
Se dessèchent sous les rayons
D’un soleil renaissant
Laissant timidement transparaître
Les jeunes pousses de l’espérance
Signes de la divine présence.
Rien n’est perdu
Rien n’est gagné
Tout est vacuité.
L’impermanence du destin
Fait jaillir de la tempérance
La sagesse tant dévouée.
Les nuages poétisent
A travers les murmures du vent
Des rêveries joyeuses.
Et dévoilent les complicités
D’un dialogue angélique
Privilège d’une foi inviolable.
@Hannacelya, 9 septembre 2019