Confidences

Dans la vallée des pleurs

S’élèvent les cris du désespéré

Frappé par l’impitoyable destin

D’une traversée insensée

Meurtri par les blessures du passé.

Esseulé par sa souffrance

Terrassé par la douleur réfractaire

Il s’étend sur sa couche

Dans une nuit d’inconstance

Peuplée d’ombres et de doutes.

Les jours s’enchaînent aux saisons

Les souvenirs échappent à la raison

Et mènent l’âme abattue

Aux confins des déserts perdus

Que seuls connaissent les oubliés.

Les nuages tricotent les guenilles

Que l’attristé revêt dans le silence

Pour mieux déambuler

Dans les vallées sombres

Qui longent les murs du deuil.

L’aridité des sentiments

Transpercent le cœur brisé

Qui cherche le soulagement

Dans le regard apaisé

D’une nature généreuse.

L’ivresse de la vie épaule la tristesse

Et apaise les plaies béantes

Mystifiant les mirages

Qui émergent d’un nouvel enfantement

Celui de la renaissance à soi.

@Hannacelya, 11 septembre 2019

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