Les affres de la nuit
Ont réveillé les souvenirs
Qui s’empressent de sortir
D’une mémoire endormie.
L’amas de tristesse
Git en fond de cale
Abandonné par les agitations
D’une vie ordinaire.
Tout semble apaisé
Quand une tempête subite
Harnache le fil des pensées
Au mât de la survie.
Les images traumatiques
Se bousculent
Révélant l’anéantissement
D’une vie de bonheur apparent.
La nouvelle demeure s’érige
Dans les bas-fonds de la solitude
Compagne fidèle
De la poésie de l’insolite.
Écrire pour oublier
Écrire pour sublimer
Écrire pour réveiller
Écrire pour continuer à aimer.
@Hannacelya, le 19 septembre 2019