L’inconditionnelle

Quand survient le chagrin

Les images se bousculent

Les entrailles enserrent la tempête

La projetant sur les rochers

Du souvenir.

Quand survient l’arrachement

Tout disparaît

Dans les brumes de l’enfantement.

Les éclairs de la douleur

Obscurcissent le ciel

D’azur.

Le monde de l’abondance

Disparaît

Abandonnant l’âme en peine

Dans le calvaire du désert

Gorgé de vipères et de bois secs.

Happé par la détresse

Les nuits sans songes

Se succèdent dans l’agonie.

Les larmes ne sont plus

La tristesse plombe

Les jours de fêtes et de partage.

La solitude attire une horde

D’émotions en ébullition

Prêtes à déverser

La lave du volcan endormi.

Quel est ce chemin de l’enfer

Où même les oasis s’éclipsent

Où même les mirages

Ne font plus illusion ?

Survivre à ses enfants

Un parcours que tant

Occultent ou repoussent

De peur viscérale

D’embrasser le malheur

Dans une réalité sans leurres !

Le courage d’un jour

Est le clin d’œil de l’amour.

@Hannacelya, le 30 novembre 2019

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s