
Mon amie l’insomnie
Rejetée et redoutée
Au fil de mes nuits
Tu es devenue mon amie
Celle qui converse
Et débat avec les invisibles
Celle qui interroge
Et illumine mes peurs.
Mon amie l’insomnie
Dans le silence des endormis
Tu insuffles dans le secret
Le souffle de l’espoir
Des âmes damnées
Tapies dans les profondeurs
Du néant.
Mon amie l’insomnie
Hantée par le tumulte
Des pensées agitées
Tu t’épanches
Dans la douceur de l’amour
Muée dans sa fidélité.
Mon amie l’insomnie
Reste encore
Dans ce pittoresque décor
Dessinant les contours
D’un futur fantasmé
Dans les entrailles
Des souvenirs entremêlés.
Mon amie l’insomnie
Dans l’insolence
De la résilience
Bousculant les torpeurs
Tu détruis les murs
De la cité des pleurs
Implorant l’aube naissante
Dispensatrice de promesses
D’un destin de Lumière.
@Hannacelya, le 7 janvier 2020