
Dans le calme de la nuit
Les soupirs s’échappent
En cadence
Pour mieux exprimer
Le chagrin qui torture.
Les sourires surfaits
Et les joies feintes
Élèvent un paravent
Gage de tranquillité
Face au visage de l’indifférence.
Les passions s’éteignent
Peu à peu
Épuisées par cette douleur
Indicible et constante.
La solitude et le silence
S’imposent pour une survie
Éphémère, miroir de l’illusion.
Les souvenirs s’accumulent
Et deviennent mémoire vivante
D’une ancienne vie.
@Hannacelya, le 26 novembre 2020