
La route a pris naissance
Dans la présence de l’impuissance
Qui accompagne la survenance
De l’inconcevable.
La route de la renaissance
Dans l’instance du déni
Explose devant la fulgurance
D’une parole demeurée silencieuse.
La route de l’espérance
Dans l’inconstance des jours
Se dévoilent au fil de l’aventure
D’un destin contrarié.
La route de la survivance
Dans l’inconfortable contenance
Se consacre à styliser dans l’amour
L’icône de l’existentiel.
La route de la félicité
Dans les traversées nébuleuses
Annonce les prémices d’une odyssée
Lumineuse et intemporelle.
Sur toutes ces routes
Cabossées par le temps
S’imprègnent des mémoires
Qui ornent l’aura de l’itinérant joyeux.
@Hannacelya, le 15 décembre 2020